La Fédération Française de Voile, indignée et extrêmement choquée, condamne l'agression de l'Ukraine et soutient pleinement les recommandations et demandes unanimes tant de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) que du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et de World Sailing, et décide de ne pas autoriser la participation d'athlètes et d'officiels russes ou biélorusses aux compétitions.
Comme toutes les compétitions de voile internationale, les Jeux Olympiques débutent par la « jauge ». Ce moment qui se déroule en amont des courses selon un programme millimétré est une étape importante pour les compétiteurs. En effet, afin de s’assurer que la course est équitable les arbitres vont s’assurer que tous les bateaux et planches à voile respectent bien les règles de chacune des séries.
Lors des Jeux Olympiques, l’un des enjeux pour chacune des nations est de sélectionner un maximum de sportifs. En voile, une délégation maximale se compose de 15 sportifs. Cette année seulement deux pays le Royaume-Uni et l’Espagne ont réussi cette performance. (NDLR : En dehors des Japonais qui sont qualifiés d’office dans toutes les disciplines.) Avec 14 sélectionnés la France se positionne donc en 3ème place devant 3 pays qui comptent 13 sélectionnés. Mais la France n’est pas représentée uniquement par ses sportifs. Elle l’est également par ses arbitres. A Enoshima, ils sont quatre et nous les avons rencontrés.